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Au cœur de la théologie juive se trouve la notion de création de l'humain à l'image de Dieu. À telle enseigne que l'humain en devient un miroir de la réalité divine et le corps humain, l'espace en jeu dans l'exercice de la Loi. Qu'il s'agisse des règles de pureté, de l'éthique sexuelle ou de toute les formes de rapports que nous entretenons avec notre corps, c'est un concrétisation de la manière dont nous envisageons notre rapport avec la transcendance.

Dans cet ouvrage remarquable, parcourant les traditions du judaïsme ancien et moderne, Jean Baumgarten montre comment le véritable soin du corps est une image du soin que nous avons pour la création et pour notre relation avec le créateur, et que notre relation avec notre corps est donc foncièrement d'ordre spirituel.

Albin Michel, janvier 2017, 320 pp., 24€


"La foi, l'espérance et l'amour", les trois vertus fondamentales de l'évangile sont l'objet de ce livre stimulant du jeune professeur de l'université de Genève, spécialiste par ailleurs des théologiens dialectiques (Barth; Bultmann).

Il n'est pas anodin qu'elles aient été formalisées, non par Jésus lui-même mais par Paul dans son épître aux Corinthiens, car elles constituent le résumé fécond du message de l'évangile, son fondement et son horizon, les critères de son action et l'inspiration de son témoignage dans le monde contemporain.

Car c'est en prise avec ce monde, et nul autre que celui-ci, que doivent s'articuler la pratique et la prédication chrétienne pour relever les défis qui se posent aujourd'hui aux Églises et à nos sociétés. À un monde qui recherche l'amour mais se prive de foi et n'a plus d'espérance, les vertus théologales, rappellent qu'elles forment un tout.
Labor et Fides, Genève, 2016, 256 pp., 24€

Les religions sont un fait social, indépendamment de la croyance qui les sous-tend, elles existent et ont un impact non seulement sur le groupe social qui s'en réclame mais aussi sur l'ensemble de la société.

Et si à travers les siècles mais aussi aujourd'hui, religion rime avec obscurantisme, conservatisme politique, moral ou social, voire avec violence et fanatisme, François Euvé pose l'alternative réelle: toujours menacées de supporter la barbarie humaine dont toute religion est empreinte, les religions sont aussi un vecteur de transformation de l'humain vers ce qui lui est étranger, c'est à dire la fraternité.

Car la fraternité n'est pas naturelle à l'homme, plus habitué à craindre l'autre et donc à chercher à l'éliminer, elle est l'exigence posée justement par les religions ou les philosophies. Contre les groupes s'excluant les uns les autres, les religions ont la responsabilité d'entretenir l'idée d'une commune humanité, de donner un horizon spirituel à la fraternité.

Éditions de l'Atelier, Ivry-sur-Seine, 2016, 160 pp., 15€

 Ancien rédacteur en chef de l'hebdomadaire Réforme, Rémy Hebding a cette plume alerte qui permet de présenter les grands enjeux de la spiritualité de Martin Luther d'une manière à la fois très sérieuse et en prise directe avec les problématiques contemporaines.

Il montre ainsi comment, dans un monde moderne, obnubilé par ses propres mirages, où les superstitions, les fanatismes et les fondamentalismes qui confondent foi individuelle et identité collective, la pensée et l’œuvre de Luther sont d'une confondante actualité et utilité. Replaçant Luther dans son contexte, l'auteur montre comment, au-delà des formulations théologiques, la démarche du Réformateur est d'abord et avant tout une quête spirituelle vers la liberté de la foi.

Salvator, Paris,  192 pp., 18€

La question du "Jésus de l'histoire" est d'une permanente actualité depuis les travaux d'Ernest Renan et d'Albert Schweitzer aux 19e et 20e siècles. Elle continue à travers une très nombreuse littérature romanesque ou théologique.

L'ouvrage de Daniel Marguerat dans ce contexte est important pour faire le point de la question telle qu'elle se pose avec les derniers développements de l'étude des textes, notamment une relecture de l'évangile de Matthieu qui présente sans doute le Jésus le plus humain qui soit possible.

Ancien professeur de Nouveau Testament à l'Université de Lausanne, l'auteur nous offre un ouvrage d'une grande rigueur scientifique qui introduit avec beaucoup de pédagogie dans la critique des sources mais aussi des méditations sur de grands passages de l'évangile, accessible à la fois aux spécialistes mais aussi aux simples curieux du message de l'évangile.
Labor et Fides, Bayard, Genève, Paris, 2016, 318 pp., 21.90€

 Albert Schweitzer, Psychopathologie du nationalisme (Texte établi, traduit et présenté par Jean-Paul Sorg), Éditions Arfuyen, Collection « La faute à Voltaire », Paris-Orbey, 2016.
Un compte-rendu de Jacqueline Kohler




 


La réédition en poche de la somme historique publiée de Michel Abitbol publiée en 2014, une véritable odyssée du peuple juif selon les termes de son auteur.

Ce peuple juif plonge ses racines dans les temps les plus anciens. C'est d'ailleurs sans doute le seul peuple moderne qui ait une histoire si longue et diverse tout en ayant su garder une grande cohérence culturelle et spirituelle.

Entre mythologies, religions, controverses politiques ou géopolitique, L'histoire des juifs permet précisément de décrypter les a priori, préjugés et suspicions toujours récurrentes à l'égard des juifs dans nos sociétés marquées par un antisémitisme systémique. L'ouvrage est ainsi un outil indispensable pour faire la part des choses entre "judaïsme" et "peuple juif" d'un point de vue historique.

Tempus, Perrin, Paris, 2016, 960 pp., 16€

Une compilation d'articles parus dans les revues auxquelles collabore l'auteur qui ont pour point commun d'analyser d'un point de vue culturel la manière dont les grands peintres ont cherché à représenter le divin, voire la part de divinité cachée au coeur de l'humanité.
Même si Dandrieu est profondément conservateur et ne cache pas son aversion envers ce qu'il appelle les "aberrations romantiques" et qu'il a une forte tendance à occulter la dimension confessionnelle des peintres, il n'en reste pas moins que l'ouvrage est utile pour cultiver notre regard sur Fra Angelico, Rembrandt voire des peintres plus méconnus comme Philippe de Champaigne. Il expose les oeuvres non pas tant d'un point de vue technique ou pictural mais d'un point de vue théologique, mettant ainsi, par exemple, en avant l'importance de la Bible dans l'oeuvre de Rembrandt.
Éditions du Cerf, Paris, 2016, 144 pp., 10€

La question du millénarisme des premières communautés chrétiennes qui nous a occupé lors des dernières séances de Théologie pour les Curieux fait également référence au concept de Messie.
Attendu par les juifs et reconnu par les chrétiens en la personne de Jésus, le Messie est pourtant un personnage relativement tardif dans la religion juive. Il s'oppose ou se confond selon les textes avec la notion de "Fils de l'Homme". Le Messie, originellement un souverain libérateur, à l'image de Cyrus libérant le peuple de Babylone, devient un personnage surnaturel devant libérer le peuple de la domination romaine. Une distorsion qui se continue dans un certain christianisme qui attend le retour du Messie sur les nuées. Toute la question est de savoir s'il faut attendre une intervention extérieure ou si le Royaume de Dieu est entre notre mains.

Albin Michel, Paris, 2014, 304 pp., 19,50€

 Superbe vulgarisateur au sens le plus noble du terme, Antoine Nouis est comme beaucoup d'entre nous confronté à l'ignorance de nos contemporains sur le protestantisme en général.

Trois thèmes principaux structurent l'ouvrage: l'histoire du protestantisme, les vraies différences avec le catholicisme et le regard protestant sur ce dernier.

Un ouvrage qui fait le point des différences au moins autant culturelles et spirituelles que théologiques et confessionnelles pour permettre de mieux distinguer et faire son choix en connaissance de cause.

Labor et Fides, Genève, 2016, 120 pp., 14€

Encore une réédition en poche d'un ouvrage fondamental pour la compréhension de notre civilisation car saint Augustin invente un genre littéraire, la relecture de sa propre vie avec le prisme théologique.

L'intérêt de cette nouvelle traduction est d'abord conceptuel. En faisant le choix de traduire le latin confessio non plus par "confession" qui a une dimension de culpabilité mais par "aveu" au sens de reconnaissance, Frédéric Boyer lui donne un sens d'attestation. De même que l'on confesse sa foi, les aveux de saint Augustin sont un affirmation d'une quête d'une vérité que l'on ne possède pas mais avec une volonté de réconciliation avec soi-même. Saint Augustin explique et pourquoi comme il est devenu chrétien. Son influence sur les réformateurs est essentielle et ses aveux sont un bon moyen de comprendre les concepts du protestanstime.
P.O.L., Paris, 2013, 512 pp., 9,50€

Pour comprendre une œuvre littéraire, il faut en connaître les clés. À plus forte raison lorsqu'il s'agit d'une oeuvre à la fois si éloignée et si proche de notre culture que la Bible. Les contre-sens sont faciles, tant l'on pense connaître de quoi l'on parle.

C'est tout l'intérêt de ce mini "dictionnaire" de Thomas Römer, l'un de des plus grands spécialistes contemporains de l'histoire de la Bible que de nous donner en de très courtes notices, une compréhension de base des termes et des concepts.

Un ouvrage indispensable pour les curieux de théologie

Puf, Paris, octobre 2016, 128 pp., 9€



 Dans le même esprit de compréhension simple de la grande diversité des religions à travers le monde, la collection "100 infographies" consacre un ouvrage aux religions.

Un panorama sociologique, politique et social des grandes traditions religieuses à travers le monde pour mieux en saisir les richesses et les différences mais aussi les perspectives d'évolution.

Les auteurs n'hésitent pas à présenter les réponses religieuses à des questions aussi simple que "Une religion peut-elle disparaître? " 'Qu'est ce que la foi ?", des uestions profondes ou de curiosité (on y apprend ainsi que la plus grand synagogue du monde est à New-York et qu'elle est 180 fois plus petite que le plus grand temple hindou...)
Éditions de la Martinière, Paris, septembre 2016, 162 pp., 21€

 Ville sainte des trois monothéismes, Jérusalem suscite les passions depuis des siècles. Ville de paix et pourtant objet de toutes les rivalités depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours en passant par les croisades.

Sous la direction de Vincent Lemire, les auteurs historiens retracent l'histoire de cette ville tant surchargée de symboles qui lui sont extérieurs qu'on en oublie que c'est avant tout une métropole contemporaine où les cultures et les époques se croisent, s'affrontent, se toisent.

Une plongée passionnante dans la "ville du crépuscule" comme l'évoque son nom originel de "Ouroushalîm", fondation de Shalem qui est une divinité ancienne du crépuscule (selon Thomas Römer, voir plus haut).

L'histoire aide toujours à comprendre le présent.

Flammarion, Champs histoire, octobre 2016, 544 pp., 12€

 Loin de seulement se "laver les mains" Ponce Pilate est un acteur important du drame du procès de Jésus. Représentant de l'autorité romaine, il ne voit aucun mal en ce prédicateur, peut-être un peu plus enflammé que les autres et pourtant, c'est lui qui va le livrer à la colère populaire et le condamner.

Se plaçant d'un point de vue historique et juridique, l'auteur, spécialiste italien du droit romain, montre l'entrelacement constant entre théologie et politique qui culmine dans ce dialogue entre Pilate et Jésus.

S'y rencontrent deux cultures que tout oppose, la raison d'État et la quête de vérité et d'absolu, en résumé un véritable condensé de philosophie politique telle qu'elle pouvait se comprendre dans les premiers temps de l'Église, lors de la rédaction des textes du procès.

Fayard, Paris, octobre 2016, 248 pp. 19€; édition originale, 2016

Poursuivant sa route entre théologie et méditation existentielle, Marion Muller-Colard fait l'éloge de cette qualité d'âme qu'est l’intranquillité.

À ne pas confondre avec l'inquiétude ou l'angoisse, l'intranquillité est pour elle une dimension centrale de l'attitude du croyant devant l'existence. Accepté d'être "dérangé" au sens d'avoir à se déplacer, à sortir de ses certitudes ou de ses doutes, tel est l'enjeu de ces existences, Jacob, Marie, Moïse dont la Bible nous raconte le rencontre toujours surprenante, dérangeante, avec Dieu.

À ce titre, l'Évangile est bien le "livre de l'intranquillité par excellence" à rebours de tous ceux qui voudraient en faire le ciment du conformisme religieux ou social.

À noter que l'écriture de cet ouvrage, paru en octobre 2016 est antérieur à Le Complexe d'Élie que nous avions présenté en avril dernier.

Bayard, Paris, octobre 2016, 112 pp. 14,90€
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Olivier Merle
Urbi et Orbi, Paris, Édition de Fallois, 2016

Olivier Merle poursuit son épopée romanesque sur les premiers temps de l'Église avec les aventures de l'apôtre Paul, après la vie de Jésus dans Le Fils de l'homme.



Une des plus belles manière de faire de la théologie est sans doute de l'exprimer dans un roman, une entreprise superbement réussie.


Lire la recension par Jean-Marie Kohler






Quoi qu'on en pense, l'Europe et la civilisation occidentale dans sa plus large compréhension ont deux origines: Athènes mais aussi Jérusalem. La rationalité grecque et l'invocation à l'Éternel ont connu une forme de synthèse dans le judéo-christianisme qui a forgé l'occident dans l'idée même d'une complémentarité et d'un dialogue entre l'humain et le divin.

Et c'est tout l'intérêt de cet ouvrage que de nous renvoyer à nos racines qui ne sont pas seulement chrétiennes mais aussi juives et de donner la parole aux penseurs juifs en tant que contributeurs à l'idéal occidental. Entre Moïse et Homère, il n'est pas nécessaire de choisir.

Fayard, Paris, septembre 2016, 252 pp., 20€




Un projet extraordinaire que cette nouvelle publication de la Bible. Il s'agit d'un projet graphique qui a l'ambition toute simple (!) de souligner les significations du texte par le jeu de l'illustration et de sa légende.

Chaque récit, ici les "fondateurs", ceux de l'Ancien Testament, est résumé en quelques planches. Une très belle manière d'entrer dans les textes pour aller plus loin par la suite.

Le projet est global en ce sens qu'il s'accompagne d'un site internet qui reprend "les grandes questions" qui font l'intérêt de nos rencontres de Théologie pour les curieux mais aussi une exposition et une pièce de théâtre.

Bayard, Paris, septembre 2016, 35 chapitres de l’Ancien Testament, 1500 illustrations, 528 pages. Couverture souple pantone métal. Prix de vente public : 29,90€
Également pleinement dans l'esprit de nos rencontres, un petit bréviaire sous la plume de l’aumônier général du Secours catholique.

Un bréviaire en ce sens qu'il s'agit de courtes méditations d'évangile issues de groupes de paroles auprès de SDF, migrants, mal logés, en bref de tous ceux que notre société laisse sur le bord du chemin mais qui trouvent en l'évangile une raison d'espérer.

C'est une belle manière de rendre la parole à ceux qui ne l'ont plus.
Éditions de l'Atelier, Paris, avril 2016, 144 pp., 10€





 Nicolas Le Roux est le spécialiste de la période funeste des guerres de religions en France. Il est l'auteur de l'ouvrage de référence sur le sujet aux éditions Belin en 2009.

La publication d'un "Que sais-je?" est toujours l'occasion de faire le point sur une question, notamment lorsque celle-ci est nimbée de préconçus où il est facile de distinguer les bons et les mauvais. L'auteur ne tombe jamais dans le piège du jugement moral mais décrypte les grands enjeux politiques, économiques et sociaux de ces guerres civiles qui ont plongé la France dans la plus grande désolation.

Presses Universitaires de France, Paris, octobre 2016, 128 pp., 9€



On ne dira jamais assez à quel point Simone Weil est un penseur indispensable. Philosophe d'origine juive, convertie au catholicisme, elle se dévoue corps et âme à la cause ouvrière avant de rejoindre la France Libre à Londres dès 1940.

Ce véritable "testament spirituel" paru initialement en 1949 est la compilation par le père Joseph-Marie Perrin de lettres que Simone Weil lui avait adressées. Leur réédition est aujourd'hui particulièrement bienvenu avec le titre original puisqu'elle nous rappelle que Dieu n'est jamais acquis ni possédé mais que le Royaume de Dieu est toujours de l'ordre d'une attente, d'un avènement, tout entier projeté dans un avenir fait d'espérance. Celle qui portait Simone Weil, morte à 36 ans de la tuberculose.

Albin Michel, Spiritualité vivantes, septembre 2016, 270pp., 7.70€





Gabriel Vahanian, Penseur de l’utopie chrétienne,collection Figuresprotestantes,Éditions Olivétan, Lyon 2016, 110 p. Une recension de Jean-Marie Kohler
 












Dans la grande série actuelle des réappropriation de la Bible comme étant "le grand récit" de l'humanité, Christine Pedotti, journaliste et intellectuelle catholique, très engagée dans l'affirmation de la place des laïcs dans l'Église nous la fait vivre telle qu'elle est: le roman des passions.

Racontée au coin du feu, au fil de soirées comme un moderne récit des Mille et une nuits, la Bible selon Pedotti devient palpitante et profondément humaine car la forme romanesque lui permet d'être pleinement ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être, le miroir tendu à l'homme pour qu'il s'y reconnaisse.


XO Éditions, 10 novembre 2015 - 349 pages
Format : 153 x 240 mm
Prix : 19.90 €
ISBN : 9782845637405

Le roman de la Bible d'après Christine Pedotti. Une recension de Jean-Marie Kohler

Le personnage de Jésus est éminemment romanesque. Dès sa disparition, le récit de sa vie va se déployer dans pas moins de quatre textes, mettant chacun en avant un aspect de la vie et de l'oeuvre de celui qui se faisait appeler "Le fils de l'homme". 

C'est ce destin hors du commun que raconte à son tour Olivier Merle en donnant une lumière nouvelle sur les aspect profondéments humains de son héros d'adoption.

Le Fils de l’Homme, Olivier Merle. Une recension de Jean-Marie Kohler


Éditions de Fallois, Paris, octobre 2015, 495 pp., 22 euros

ISBN : 9782877069441

 La question de la violence dans la Bible et dans les religions en général taraude nos sociétés contemporaines, confrontées à une violence religieuse considérée comme archaïque et en tout cas étrangère à notre culture.

C'est tout l'intérêt de cet ouvrage de référence sous la direction des professeurs Matthieu Arnold et Jean-Marc Prieur de la faculté de théologie de Strasbourg que de remettre la question des représentations violentes de Dieu dans notre propre tradition au centre de la réflexion.

Le Dieu de la Bible n'est pas une douce béatitude mais un ordonnateur des choses, de la nature, de la société et de la vie individuelle. Un tel agencement, une telle création ne peuvent se faire sans jugement, sans crise, sans séparation, sans effort. Voilà sans doute ce qu'expriment ces représentations de Dieu.

Presses Universitaires de Strasbourg, 2005, 160 pp., 15€.
Disponible au temple


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