The Revenant

D'habitude l'on aime le cinéma de Alejandro González Iñárritu, et on aurait voulu aimer ce western avec Leonardo DiCaprio pour lequel ce dernier a enfin eu l'oscar de ses rêves. Il est si rare qu'un film fasse une telle unanimité au sein de notre groupe Pro-Fil de Mulhouse contre lui.

En effet, si l'on dépasse les morceaux de bravoure et les merveilleuses images d'une nature sublime dans son innocence cruelle, les clichés s'enchaînent sans faillir. De la longue agonie, aux souvenirs des massacres indiens, de l'impossible chute d'eau à la pèche miraculeuse, sans oublier l'indien vaincu pourtant secourable et finalement pendu par ces trappeurs plus sauvages que les ours, c'est finalement un Leonardo en pleine forme qui surgit tel un nouveau né du ventre de son cheval où il a passé une nuit bien au chaud.

Loin de la folie éperdue d'un True Gritt, ou de la vengeance élevée au rang de devoir moral par Clint Eastwood dans L'homme des Hautes Plaines, The Revenant n'est rien de plus qu'un (certes très bon) numéro d'acteur mais on espère retrouver le Iñárritu qui posait des questions sur le sens de l'existence dans 21 grammes, dans Babel ou encore dans l'extraordinaire Biutiful.

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